Bonaventure et ses employés signent enfin une première convention collective

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François Bouchard, directeur général, Roch Audet, maire et Jean-Charles Arsenault, conseiller membre du comité de négociation.

Trois ans après avoir joint les rangs de la CSN, les employés de la ville de Bonaventure signent enfin une toute première convention collective.

La patience aura été maître dans ces interminables négociations qui se soldent heureusement avec une première entente. D'ailleurs, les deux parties avaient même fait appel à un médiateur mandaté par le ministère du Travail. Les syndiqués avaient même brandi la menace de grève. Selon le syndicat, cette mobilisation des employés aurait permis un déblocage à la table des négociations.

Selon le président du syndicat, Serge St-Pierre, la solidarité des employés face à l'employeur aura permis d'obtenir de meilleures conditions salariales et d'emploi. « Ils méritent le plus grand respect », ajoute-t-il.

Du côté patronal, on est également satisfait du dénouement, affirmant du même coup que cette convention sera un outil efficace pour encadrer la gestion des ressources humaines et les relations de travail.

« La négociation d’une première convention collective comporte de nombreuses étapes et nous sommes conscients que le processus a été long. Le conseil municipal souhaitait offrir des conditions de travail compétitives tout en respectant la capacité de payer des citoyens. Bien que les négociations aient été parfois plus tendues, nous avons réussis à rétablir une saine communication et nous pouvons maintenant confirmer la satisfaction des deux parties face à l’entente », a mentionné le maire de la ville de Bonaventure, Roch Audet.

Cette première convention collective sera active jusqu'en décembre 2026. Espérons que les prochaines négociations ne dureront pas encore trois ans.

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