18 décembre 2020

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©Gracieuseté

Comme les autres stations de ski en province, la montagne gaspésienne encouragera ses clients à arriver sur les lieux déjà habillés ou à se préparer dans leur voiture afin d’éviter d’apporter leurs effets personnels à l’intérieur du chalet principal. Parés à dévaler les pistes, ils pourront ensuite se rendre directement au télésiège après avoir ajouté leur nom au registre désormais en vigueur.

Une billetterie en ligne a été mise sur pied afin que les usagers achètent leur laissez-passer à l’avance; ceux-ci pourront être imprimés sur place à l’aide de nouvelles bornes automatisées mises à la disposition du public. Les personnes d’un même ménage seront priées de faire la remontée ensemble et le masque sera également obligatoire à ce moment.

L’accès au chalet principal sera maintenu pour de courtes périodes visant à se réchauffer ainsi que pour utiliser les toilettes. La cafétéria fournira des repas, mais pour emporter seulement. Quant à l’école de glisse, elle pourra mener ses activités, mais selon des modalités qui n’avaient pas encore été rendues publiques par Pin Rouge au moment d’écrire ces lignes.

Comme dans les autres lieux publics au Québec, les règles de salubrité déjà bien connues du public seront en vigueur. « On parle d’un lavage des mains fréquent, du port du couvre-visage presque en tout temps. Évidemment, on invite les gens qui ont des symptômes à ne pas se présenter à la montagne », ajoute la responsable des opérations, Sarah Nellis, qui se dit confiante de la collaboration des clients. Précisons que les glissades sur tube ne seront pas disponibles dès l’ouverture du site, mais que l’équipe en place s’active afin qu’elles soient offertes d’ici le Nouvel an.

Au rendez-vous?

Dans tous les cas, Pin Rouge croit que la majorité des amateurs de sport de glisse seront au rendez-vous en dépit des contraintes. « Je pense que les gens qui sont vraiment passionnés de plein air et qui veulent jouer dehors seront là. Les gens s’attendent un peu à ça et je ne crois pas que ce sera une grande surprise », ajoute la responsable des opérations.

Précisons que Benoit Trépanier a quitté la direction de la station de ski au début de juillet dernier; son contrat n’avait alors pas été, d’un commun accord, renouvelé par le conseil d’administration de Pin Rouge. Après le passage d’un peu plus de deux mois d’un nouveau maître d’œuvre nommé Tom Lopes, la Station touristique Pin rouge est encore à la recherche de son prochain gestionnaire. Le poste est vacant à la direction générale du Parc régional de la Petite-Cascapédia depuis octobre dernier; c’est Sarah Nellis qui assure actuellement la gestion des activités.