Place à un projet d’envergure au Domaine des Chutes du Ruisseau Creux

©Photo Gracieuseté - Gracien Bergeron

La chute du Ruisseau Creux est l’une des cinq accessibles par le réseau de sentiers totalisant 30 kilomètres.

TOURISME. Le Domaine des Chutes du Ruisseau Creux de Saint-Alphonse pourrait, si tout se déroule tel que prévu, aller de l’avant dès l’été prochain avec un important projet d’aménagement d’environ 200 000 $ qu’il caresse depuis environ trois ans.

Le site, qui a développé du prêt à camper et du camping au courant des dernières années, compte quelque 30 kilomètres de sentiers de randonnée et trois chutes accessibles. Grâce au travail acharné des bénévoles impliqués dans l’organisme, l’accès à celle du Ruisseau Creux pourra être complètement réaménagé grâce à un tout nouvel escalier.

« L’accès à cette chute est possible depuis 1998 par un escalier, mais il était fait en bois. Comme il est situé dans un milieu humide, il y a une grande partie des infrastructures qui a été endommagée avec le temps. Ce n’était plus sécuritaire », explique Sylvie Onraet, bénévole depuis 2014.

Vers 2015, une partie de cet escalier a officiellement été démolie et été remplacée par un échelon de bois assorti de cordages. Les installations, utilisées par les plus téméraires, demeuraient néanmoins loin d’être idéales. « Ce que l’on veut, c’est que ce soit accessible au plus de monde possible », renchérit la bénévole.

Le site est situé à environ cinq kilomètres de la passerelle qui enjambe la rivière Bonaventure; il est fort apprécié par les randonneurs, ajoute Mme Onraet : « Les gens qui font les cinq kilomètres sont généralement contents d’avoir un accès facile pour voir la chute, qui est souvent leur objectif principal ». De nombreuses personnes ont d’ailleurs convergé vers ce lieu précis au cours de l’été dernier; il fait aussi le bonheur des amateurs d’escalade de glace durant l’hiver.

Un budget bouclé

Si l’organisation peut enfin donner le feu vert à la concrétisation du projet, c’est qu’elle est récemment parvenue à boucler son budget avec un montant de 25 000 $ octroyé par la Caisse populaire Desjardins de la Baie-des-Chaleurs. Le printemps dernier, le ministère de l’Éducation annonçait également qu’un montant de près de 140 000 $, représentant 70 % de la somme totale, serait investi. De nombreux autres partenaires ont aussi donné un coup de pouce afin de compléter le montage financier.

Pour l’équipe, qui est notamment parvenue à dénicher près de 30 000 $ dans le cadre d’une collecte de fonds en 2019, la victoire est tout près. Précisons qu’il s’agit de la deuxième tentative du groupe de bénévoles. Celui-ci avait en effet obtenu une aide financière du même ministère en 2018 et une étude avait été faite par ARPO en vue de la concrétisation du projet. Or, le financement gouvernemental se situait alors à 50 % et la balance du montant n’avait pas pu être trouvée à temps.

Des études des sols et des demandes d’autorisation au niveau environnemental devront être effectuées au courant des prochains mois. L’étape des plans et devis suivra ensuite. « Si c’est possible, on aimerait que le projet se réalise dès l’été prochain, sinon, l’été suivant », mentionne Sylvie Onraet.