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20 mai 2020

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Pas de campeurs en colonie de vacances cet été à Bellefeuille

COVID-19

Bellefeuille

©Photo tirée de Facebook

Chaque année, plus de 1 000 enfants peuvent habituellement profiter de la magie de l’endroit, soit environ 625 en colonie de vacances et 150 par semaine pour les camps de jour.

Pour une première fois en plus de 45 ans, la Base de plein air de Bellefeuille n’accueillera pas de campeurs en colonie de vacances pendant la période estivale.

Le conseil d’administration s’est réuni dimanche et n’a eu d’autre choix que de prendre cette déchirante décision. On explique que les conditions ne sont pas au rendez-vous et qu’il leur est humainement impossible de préparer la prochaine saison dans les délais impartis avec l’ensemble des mesures à implanter pour assurer un séjour sécuritaire à l’ensemble des jeunes. D’autant plus qu’aucune recommandation ne se retrouve pour le moment dans le Guide de relance des camps en contexte de COVID-19 en ce qui concerne les camps de vacances. « C’est quelque chose qu’on n’aurait jamais pu imaginer. La décision qu’on a prise, c’est de sacrifier la colonie de vacances parce que c’était intenable et beaucoup trop risqué avec la question de l’hébergement, de l’alimentation; les normes sanitaires et de distanciation. Pour nous et comme pour plusieurs camps, ça ne tenait pas la route », explique la directrice générale Guylaine Michel.

Camps de jour

 

Au début de la pandémie en mars, déjà 75% des places avaient trouvé preneur et tout indiquait que la saison estivale 2020 allait encore une fois être à la hauteur des attentes. La Base de plein air de Bellefeuille devait s’ouvrir le 29 juin et fermer ses portes à la mi-août. Chaque année, plus de 1 000 enfants peuvent habituellement profiter de la magie de l’endroit, soit environ 625 en colonie de vacances et 150 par semaine pour les camps de jour. D'ailleurs si les colonies de vacances sont annulées, la décision n’a toujours pas été prise pour ces camps de jour. La direction de la Base de plein air de Bellefeuille indique vouloir tout faire ce qui est en son pouvoir pour offrir le service. « On va travailler très fort pour offrir un camp de jour en ratio très limité. On a cette volonté ferme, mais ça ne pourra pas se concrétiser sans la volonté politique de nos partenaires du milieu et les différents paliers gouvernementaux », ajoute Guylaine Michel, qui précise ne pas vouloir mettre à risque la survie et la pérennité de ce lieu phare de la communauté depuis presque un demi-siècle.

« C’est clair que si les aides financières des partenaires du milieu et des différents paliers gouvernementaux ne sont pas au rendez-vous dans quelques semaines, on va annoncer qu’il n’y aura même pas de camps de jour. On attend des réponses et on espère qu’elles vont arriver rapidement parce qu’une saison ça ne se prépare pas en deux jours. Maximum le 1er juin, il faudrait être fixé pour opérer à court terme sinon ce sont des scénarios avec des pertes importantes et on ne peut pas s’en permettre. »

Rappelons que la Base de plein air de Bellefeuille est un OBNL qui compte sur 70 travailleurs pendant l’été. Si les camps de jour demeurent, on estime tout de même que 25 emplois seront sur la sellette. Évidemment davantage s’ils sont eux aussi rayé de la carte. Enfin, si les autorités le permettent et que les balises à venir ne rajoutent pas un poids financier supplémentaire à l’organisation, l’organisation a l’espoir de rendre ses chalets vacances famille disponibles. « Mais avec les normes recommandées autant dans l’hôtellerie que la restauration, ça se peut que ça n’a tellement pas de bon sens qu’on prenne la décision inverse », conclut Guylaine Michel.

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