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21 avril 2020

Jean-Philippe Thibault - jpthibault@medialo.ca

Plus d’argent pour nos SADC et le soutien aux entreprises

Covid-19

SADC

©Jean-Philippe Thibault - Chaleurs Nouvelles

La SADC de Gaspé pourra profiter des 287 millions de dollars annoncés par Ottawa.

Vendredi, le gouvernement Trudeau a annoncé une somme supplémentaire de 287 millions de dollars dédiée aux 67 SADC et Centres d’aide aux entreprises du Québec et aux 268 organisations de tout le pays.

La répartition exacte de cette somme n’est pas connue pour le moment et on ne sait pas précisément sur combien d’argent pourront compter les SADC de La Côte-de-Gaspé, du Rocher-Percé, de la Baie-des-Chaleurs et de la Haute-Gaspésie. Le tout devrait être annoncé la semaine prochaine. En entrevue avec le Gaspésie Nouvelles, la ministre du Développement économique Mélanie Joly a expliqué que tout le monde devrait y trouver son compte. « Le tout va être réparti de façon équitable parce qu’on sait que les besoins sont criants partout [...] Les SADC ont beaucoup d’autonomie parce qu’elles sont adaptées à la réalité terrain. C’est le but en leur transférant des fonds de venir en aide à des entrepreneurs qui vivent des réalités très locales. L’objectif, c’est que le fédéral soit davantage un gouvernement de proximité et qu’on s’adapte à la réalité des gens, dont ceux en Gaspésie. » Si l’argent est divisé en part parfaitement égales, chaque organisation au pays pourrait toucher environ 1 million de dollars. Une somme qui vient s’ajouter au budget récurrent.

L’idée d’appuyer les SADC et que les régions ne soient pas laissées à leur sort a d’ailleurs germé suite à une conférence téléphonique avec les présidents des chambres de commerce de la Gaspésie. Plusieurs ont souligné que des mesures devaient être prises pour que les aides financières soient au diapason avec les réalités des gens sur place. « Ç’a commencé à partir de mes conversations avec les gens en Gaspésie et vous avez été les premiers avec qui j’ai eu des discussions, explique Mélanie Joly. Je me suis rendue compte que la grande préoccupation, c’est qu’on ne s’y retrouve pas et que nos régions souffrent davantage que les grandes villes suite à la pandémie. On sait que les banques sont plus présentes dans les milieux urbains et que les régions vivent des réalités saisonnières différentes au printemps. Ma grande crainte, c’était qu’on augmente le clivage rural/urbain avec la pandémie. On a entendu le message, on s’est adapté et c’est pour ça qu’on est arrivé avec l’argent pour les SADC [...] On reconnaît qu’elles vont non seulement être importantes pour le développement économique, comme c’était déjà le cas, mais aussi qu’elles vont être là dans une phase de stabilisation pour aider des entreprises qui ont de la misère à avoir accès aux différents programmes présentement [...] Il faut que personne ne tombe dans les craques. On a étendu massivement le filet social. Ce qu’on veut maintenant, c’est de resserrer les mailles. »

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