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09 décembre 2019

Le taux de diplomation à la hausse

Commission scolaire René-Lévesque

école

©Gracieuseté

Environ 5400 élèves sont actuellement inscrits à la Commission scolaire René-Lévesque.

ÉDUCATION. Les dernières statistiques rendues publiques par le ministère de l’Éducation relativement au taux de diplomation et de qualification de la Commission scolaire René-Lévesque (CSRL) s’avèrent fort encourageants : 82,3% des garçons et filles de 20 ans l’ayant fréquentée ont, en 2018, réussi.

Il s’agit d’un gain de 3,1 % comparativement à 2017, année durant laquelle le taux de réussite se situait à 78,2 %. La CSRL applaudit ces résultats, ceux-ci étant déjà supérieurs à la cible de 80 % qui avait été fixée pour l’année 2020. « C’est vraiment très motivant pour nos équipes, parce qu’il faut savoir qu’on est partis d’un taux de 65,1% en 2010. Augmenter de 17 points de pourcentage en huit ans, c’est énorme », se réjouit le directeur général de l’instance, Louis Bujold.

Selon les informations portées à son attention, la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine serait d’ailleurs au premier rang en la matière pour 2018. « On a des suivis assez individualisés, avec des écoles qui sont souvent plus petites », explique le directeur général, ajoutant que d’autres facteurs peuvent évidemment entrer en ligne de compte.

Précisons que les filles ont réussi en 2018 dans une proportion de 85,9 %, soit 4,4 % de plus qu’en 2017 et 9,8 % de plus qu’en 2010. La tendance est également à la hausse chez les garçons, dont le taux de réussite se chiffrait à 78,5% en 2018. Il s’agit d’une amélioration de 24 % en huit ans. La diplomation des élèves de sexe masculin demeure d’ailleurs un défi sur lequel la CSRL continue de plancher, confirme M. Bujold.

Cibler la littératie

Selon le directeur général, plusieurs facteurs expliqueraient ces données fort prometteuses. Ce dernier explique que de nombreuses mesures ont été déployées sur le terrain. Par exemple, l’enjeu de la littératie a été adressé comme prioritaire dans les différents établissements de la CSRL.

« Si nos jeunes sont en mesure de bien lire un texte, de bien comprendre sa signification et ensuite de bien rédiger leurs examens ou leurs travaux, ça va favoriser leur réussite », résume Louis Bujold. De nombreux efforts ont également été déployés afin de faciliter la transition des jeunes du primaire vers le secondaire. Par exemple, des professionnels, dont des conseillers d’orientation, commencent à rencontrer des élèves dès l’école primaire afin que ceux-ci aient déjà un adulte significatif comme référence lors de leur entrée au secondaire.

Le décrochage, toujours un problème

Si les jeunes sont plus nombreux à décrocher un diplôme avant d’atteindre 20 ans, cela ne signifie en aucun cas que le décrochage ne constitue plus un problème, admet la direction de la CSRL. De nombreux élèves continuent de prendre la décision de quitter les bancs d’école au courant de leur parcours scolaire.

« Ce pourcentage-là ne s’est pas vraiment amélioré au courant des huit dernières années », déplore M. Bujold. À titre d’exemple, 12 % des garçons et 8,8 % des filles avaient délaissé leurs études en 2016-2017. « Ce n’est pas un taux énorme, mais il est demeuré stable. À ce niveau-là, on voit qu’il y a encore du travail à faire pour que l’on puisse continuer d’améliorer nos statistiques et garder nos jeunes avec nous », explique le gestionnaire.

Chose certaine, la CSRL n’entend pas rester les bras croisés devant ce constat, ajoute-t-il. L’organisation souhaite intensifier ses suivis individualisés auprès des jeunes à risque de décrochage ainsi que diversifier son offre de formations adaptées à la réalité de ceux et celles susceptibles d’abandonner leurs études.

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