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28 septembre 2019

D’écoanxiété… et de lumière

« La mort des étoiles », troisième album des Sœurs Boulay

Soeurs Boulay La mort des étoiles

©Photo Gracieuseté

Voici la photo qui figure sur la pochette du troisième album des Sœurs Boulay, « La mort des étoiles ».

CHANSON. Quatre ans ont passé depuis leur dernier opus commun. N’empêche, les Sœurs Boulay sont de retour, plus fortes que jamais. Si les auteures-compositrices-interprètes originaires de New Richmond mettaient auparavant en musique leurs revers amoureux avec les garçons, elles chantent désormais, sur « La mort des étoiles », leur troisième album, l’Homme avec une majuscule… et son avenir.

Le Chaleurs Nouvelles discute avec Mélanie et Stéphanie Boulay au téléphone en plein 27 septembre, journée de mobilisation historique pour le climat. Il s’agit-là d’un joli hasard, car c’est précisément le sujet du sort de la planète qui transparaît le plus du plus récent opus des Gaspésiennes.

« On est vraiment préoccupées par la suite du monde. C’est de ça dont on parle dans nos soupers d’amis ou avec nos amoureux, c’est ce que l’on lit dans les journaux. On est vraiment habitées par ça », admet la « moitié blonde des Sœurs Boulay », Stéphanie.

De leur propre aveu à la recherche de l’amour et d’elles-mêmes lors de la confection de leur premier album, « Le poids des confettis », les sœurs ont sans contredit, depuis, trouvé leur voie. « Avec les années, on a appris à se placer, on a trouvé l’amour et une certaine quiétude. Et quand tu es bien à l’intérieur, tu retournes les yeux vers l’extérieur. On en avait fini de parler de nous, on avait envie de parler du nous, mais au sens plus collectif », explique Mélanie, qui ajoute que l’album se veut d’abord lumineux en dépit des tristes constats qu’il dresse.

Alors que celle-ci a donné naissance il y a 20 mois au petit Léonard, son aînée est désormais belle-maman de deux jeunes filles. Ces nouveaux rôles bien présents dans leur quotidien ne sont pas étrangers à cette tangente inédite donnée à l’album, perceptible dans de nombreux titres dont « Nous après nous », « La mort des étoiles » et « La fatigue du nombre ». « Le fait d’avoir des jeunes autour de nous, ça amplifie cette angoisse-là », admet Stéphanie, ajoutant néanmoins qu’il importe de garder espoir.

Précisons que pour la première fois, elles ont signé toutes les paroles et conçu toutes les mélodies. De nombreux collaborateurs se sont néanmoins greffés à ce projet, moins pop, plus aérien, mais toujours aussi authentique. On parle notamment de Marie-Pierre Arthur (basse), Joseph Marchand (guitare) et Marc-André Larocque (batterie). 

Si les sœurs vivaient de façon presque fusionnelle il n’y a pas si longtemps, l’une compensant constamment les faiblesses de l’autre et vice-versa tant sur scène que dans la vie, le chemin parcouru en solo s’est avéré formateur.

Stéphanie a, depuis « 4488 de l’Amour », leur deuxième album, lancé un premier roman, « À l’abri des hommes et des choses », paru aux éditions Québec Amérique. Elle a aussi offert aux Québécois son propre album solo, « Ce que je te donne ne disparaît pas ». Mélanie, de son côté, s’est consacrée à ses premiers bonheurs en famille.

Les deux se retrouvent aujourd’hui prêtes à reprendre leur musique là où elles l’avaient laissée ; le bonheur de se retrouver ensemble en plein cœur du processus créatif transparaît à travers cet album qui fait leur plus grande fierté. « Artistiquement, on n’a jamais rien fait qui nous a rendues aussi fières », lance Mélanie.

« La mort des étoiles », lancé le 5 septembre dernier, est déjà disponible chez les disquaires et sur les différentes plateformes de téléchargement.

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