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19 août 2019

Gesgapegiag : John Martin revient à la tête du conseil de bande

Gesgapegiag

©Photo Gracieuseté

DÉMOCRATIE. La communauté autochtone de Gesgapegiag a porté l’ex-chef et conseiller sortant John Martin à la tête de son conseil de bande, dimanche.

M. Martin a récolté 256 voix devant le chef sortant Roderick Larocque Jr, qui en a cumulé 179. Le troisième candidat, le travailleur de la construction Isaac Wiinikainen, est quant à lui arrivé à persuader 31 électeurs de le choisir.

Le chef Martin sera assisté dans ses fonctions par Christianne Jerome-Bernard, Gary-Luc Martin, Mitchell Caplin (Syvret), Amy Martin, Armand Martin, Tammy Martin, Dorothy Gedeon et Douglas Martin. Ce sont ces huit candidats qui, des 25 qui briguaient un siège de conseiller, ont obtenu le plus de voix.

Une vingtaine de candidats avaient aussi tenté de se faire élire lors des dernières élections, en 2015. Selon le président d’élection Michel Poirier, il n’est pas rare de voir autant de membres d’une communauté autochtone se lancer dans la course. « On a déjà vu 85 candidats à Listuguj », lance-t-il.

Taux de participation dans la normale

Selon ce que rapportait M. Poirier au lendemain du vote, 425 résidents de Gesgapegiag se sont prévalus de leur droit de vote lors des élections du 17 août et du vote par anticipation du 10 août. Au total, 503 personnes demeurant sur le territoire de la communauté autochtone étaient habiles à voter. Le taux de participation serait donc d’un peu plus de 84 %, ce qui se situe dans la normale.

« La dernière fois, ça avait participé un peu plus, mais ça ressemble toujours un peu à ça », commente le président d’élection, précisant que Gesgapegiag et Listuguj sont les deux seuls territoires de la Baie-des-Chaleurs où la population est actuellement en augmentation. Le nombre d’électeurs y est donc également en hausse d’un scrutin à l’autre.

Précisons néanmoins que seulement une quarantaine d’électeurs hors réserve se sont prononcés, alors qu’ils sont, au total, 753 à être répertoriés. « Il y en a beaucoup aux États-Unis et un peu partout. Il y en a même jusqu’en Australie! », note M. Poirier.

Depuis 2015, le vote a lieu aux quatre ans alors qu’un scrutin était auparavant tenu aux deux ans.

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