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02 juillet 2019

Meurtre de Jean-Pierre Rioux : au moins 18 ans de pénitencier pour Sylvain-Martineau

©Photo - Tirée de Facebook

Antoine Sylvain-Martineau, 24 ans, prend le chemin du pénitencier pour au moins 18 ans.

JUDICIAIRE. Le jeune homme de 24 ans qui a admis avoir abattu le Nouvellois Jean-Pierre Rioux, Antoine Sylvain-Martineau, a écopé, le 27 juin dernier, d’une peine d’emprisonnement à perpétuité. Il passera un minimum de 18 ans derrière les barreaux avant d’être admissible à une libération conditionnelle.

Sylvain-Martineau travaillait à la même quincaillerie de Lotbinière que M. Rioux, un ami de la famille âgé de 63 ans. Pour des raisons toujours nébuleuses, le jeune homme a ouvert le feu en direction du Gaspésien en juin 2017 et l’a atteint mortellement à la tête.

Le tireur avait ensuite enterré le corps de sa victime sur une terre à bois de Saint-Apollinaire avant de se débarrasser de l’arme du crime. Il a également fait disparaître le véhicule ainsi que le téléphone cellulaire qui lui appartenaient.

Selon les informations recueillies par le quotidien Le Soleil, la mère d’Antoine Sylvain-Martineau avait alerté les autorités en raison de l’état de santé instable de son fils, qui perdurait depuis plusieurs jours. À l’arrivée des policiers au domicile de l’individu, Antoine Sylvain-Martineau s’était laissé tomber, nu, tête première dans l’escalier.

Conduit à l’hôpital après ces événements, il avait alors avoué avoir commis un meurtre à une infirmière du triage. Ce dernier avait ensuite confessé son crime aux enquêteurs et les avait menés au lieu où se trouvait le corps de Jean-Pierre Rioux.

Celui-ci partageait son temps entre Nouvelle, d’où il était originaire, ainsi que la résidence de l’oncle d’Antoine Sylvain-Martineau. Les proches du disparu avaient d’ailleurs lancé un avis de recherche sur Facebook, inquiets de ne pas avoir de ses nouvelles depuis environ deux semaines.

Faisant d’abord face à une charge de meurtre au premier degré, Antoine Sylvain-Martineau avait plaidé coupable, le 13 mai dernier, à une accusation réduite de meurtre au second degré au terme d’une entente intervenue entre la Couronne et la Défense. Cet accord, conclu après plusieurs semaines de négociations, a évité la tenue d’un procès.

Le Beauportois avait auparavant fait face à la justice pour d’autres délits mineurs, dont fraude, recel et trafic de stupéfiants.

 

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