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02 mai 2019

Front commun des députés de l’Est en faveur des Cégeps en région

©Photo Gracieuseté - Bureau du député Sylvain Roy

Le représentant des Cégeps de l'Est-du-Québec, Alain Dion, entouré des députés péquistes.

ÉDUCATION. Les députés péquistes de l’Est-du-Québec s’allient pour l’avenir des Cégeps en région; ils demandent un assouplissement des règles quant au nombre minimal d’étudiants requis pour le démarrage d’un programme collégial.

Les députés Pascal Bérubé (Matane-Matapédia), Harold Lebel (Rimouski), Méganne Perry Mélançon (Gaspé) et Sylvain Roy (Bonaventure), ont profité de la tenue des crédits budgétaires en enseignement supérieur pour faire une sortie publique jeudi matin. Réunis en conférence de presse à l’Assemblée nationale, ils ont livré d’une seule voix un plaidoyer en faveur de ces « petits Cégeps aux grandes ambitions ».  

Ceux-ci ont fait valoir que les baisses démographiques des dernières années ont eu un impact significatif sur l’offre de programmes de ces établissements d’enseignement, certaines formations ayant été suspendues ou fermées faute d’effectifs suffisants.

Alors que le seuil minimal d’inscriptions est fixé à dix étudiants pour qu’un programme puisse être financé par Québec et que plusieurs Cégeps peinent à rencontrer cette exigence, les élus aimeraient voir ce chiffre passer à sept.

« Ça a l’air petit pour des collèges des grands centres, mais en région, c’est (un chiffre) vraiment très, très important. À sept élèves, on a une relation pédagogique vraiment très efficace. Financièrement, c’est rentable et surtout, ça permet de garder les jeunes chez nous », défend Alain Dion, représentant des Cégeps de l’Est-du-Québec.

L’enseignant en cinéma, qui a pris la parole aux côtés des élus, a rappelé que le Québec doit actuellement composer avec une importante pénurie de main-d’œuvre et que les programmes collégiaux mènent souvent « à des emplois bien payés, chers au premier ministre ».

Le député Bérubé défend qu’il est impératif qu’une volonté politique se fasse sentir : « On est prêts à participer concrètement à trouver de nouvelles formules de financement pour assurer la vitalité de nos Cégeps, qui sont des sources de fierté ». Le succès des programmes, ajoute-t-il, ne doit pas entièrement reposer sur le recrutement d’étudiants en provenance de l’international. À son avis, les Cégeps, qui ont fait d’innombrables efforts pour attirer les jeunes sur leurs bancs, doivent maintenant être soutenus.

Cette demande concorde avec le passage dans plusieurs Cégeps de l’adjoint parlementaire du ministre de l’Éducation. « J’invite le gouvernement à être attentif aux demandes très concrètes des représentants des collèges de l’Est-du-Québec. Le Québec est fort de ses régions et a tout à gagner à avoir des Cégeps qui sont forts », ajoute M. Bérubé.

Son collègue dans Bonaventure, Sylvain Roy, a quant à lui souligné l’impact positif des Cégeps dans les régions éloignées, ceux-ci étant « extrêmement importants comme institutions de soutien au développement culturel, social et économique des régions ». Précisons que ce dernier faisait lui-même carrière comme enseignant en sociologie au collégial avant d’être élu à l’Assemblée nationale.

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