15 avril 2019

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©Photo Gracieuseté - Lucien Bolduc

Benjamin Lavallée-Bolduc (à gauche), photographié aux côtés de l’autre finaliste.

L’étudiant en éducation physique à l’Université Laval n’avait que quatre combats à son actif avant de se retrouver dans l’arène. Prenant part à son tout premier tournoi, le jeune homme de 20 ans n’espérait pas en sortir victorieux. Or, ce scénario s’est pourtant concrétisé.

«Au début, je ne voulais pas me faire trop d’attente, parce que je ne savais pas quel calibre il y aurait là-bas. Petit à petit, j’ai pris de la confiance. Tout le monde va là dans le but de gagner, mais je ne m’y attendais pas. J’étais super content!», lance le médaillé d’or.

L’athlète de 5’11 et de 91 kg a cumulé trois victoires en trois combats dans les installations de la bâtisse industrielle trifluvienne. «Les deux premières victoires se sont faites par décision unanime des cinq juges, j’ai gagné les trois rondes. À la finale, j’ai aussi gagné les trois rondes et quatre juges sur cinq m’ont donné la victoire», résume-t-il.

Le Gaspésien d’origine, qui s’entraînait chez Boxe Energym Maria avant son départ de la région pour ses études supérieures, évolue désormais avec le club Empire Académie de Québec.

Celui qui boxe depuis environ cinq ans ressent néanmoins beaucoup de gratitude envers son entraîneur des premières heures, Richard Hardy, qu’il retrouve lors de ses retours en région. Il l’a d’ailleurs rapidement avisé de sa victoire. «J’ai appelé Richard, parce qu’il m’a vraiment beaucoup aidé», souligne le boxeur.

Les fervents de boxe n’ont certainement pas fini d’entendre parler de Benjamin Lavallée-Bolduc, celui-ci ayant l’intention de multiplier ses présences sur le ring. «Il faut que je continue à faire des combats pour gagner de l’expérience. Ensuite, l’année prochaine, ce sera les gants d’argent puis éventuellement, les gants d’or. C’est vraiment prestigieux pour la boxe amateure», explique le jeune homme, en entrevue avec le Chaleurs Nouvelles.

Le sportif n’a néanmoins pas pour ambition, actuellement, d’atteindre les rangs professionnels, celui-ci désirant d’abord et avant tout revenir en Gaspésie à la fin de son cursus scolaire et y dégoter un emploi dans son domaine.

«Je ne sais pas si ça m’intéresse vraiment. Je le fais plus pour le plaisir et parce que j’adore le sport, pas pour être pro ou pour faire de l’argent», conclut le sportif.