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18 septembre 2018

L’Odyssée acadienne : inauguration du 16e monument à Carleton-sur-Mer

odyssè acadienne

©Photo Alain Lavoie - Chaleurs Nouvelles

Des gens heureux de voir un monument de l'Odyssée acadienne à Carleton-sur-Mer.

Plus de 125 personnes ont assisté à l’inauguration du monument l’Odyssée acadienne, une invitation lancée par la Société nationale de l'Acadie et la Ville de Carleton-sur-Mer. Legs des célébrations du 250e anniversaire de la ville, ce monument s’ajoute à l'aménagement du parc des Horizons.  

Le monument situé à Carleton-sur-Mer fait partie d’une longue liste de monuments installés dans les principales villes acadiennes de l’Est du Canada. En voici quelques-unes : Baie Sainte-Marie en 2015, Saint-Jacques de Lanaudière (Québec) en 2013, Campbellton en 2012, Houma en Louisiane, en 2011, Bécancour (Québec) en 2011, Cap St-Georges (Terre-Neuve-et-Labrador) en 2010, Port Lajoye (Île-du-Prince-Édouard), en 2008, Miquelon (St-Pierre et Miquelon - France), en 2007, Caraquet en 2007, Miramichi, Saint-Basile, Halifax, et Dieppe.

De nombreuses personnalités acadiennes étaient sur place pour le dévoilement de ce monument : Mme Louise Imbeault, présidente de la Société nationale des Acadiens, le maire de la ville, M. Mathieu Lapointe, le président de la Commission de l’Odyssée acadienne, M. Jean J. Gaudet et plusieurs autres.

Grande fierté

Le maire de Carleton-sur-Mer s’est dit très fier de voir le parc des Horizons s’enrichir d’un autre monument symbolique. « Durant le 250e, notre objectif était de laisser une trace. Nous avons ici le parc des Horizons et nous avons aussi le parc La Grande Envolée, dans le secteur Saint-Omer. Ici, nous souhaitions avoir un lieu vivant, qui soit utilisé et qui témoigne de l’histoire de Carleton-sur-Mer. On le voit avec la muraille historique (sur le mur de la pharmacie Jean Coutu), le wigwam qui témoigne de la présence du peuple Mi’gmaq et l’arbre connecté, de la présence francophone et finalement le monument de l’Odyssée acadienne pour témoigner de l’appart de la communauté acadienne à la culture, à la vie de Carleton-sur-Mer. Ce monument fait désormais partie des legs de la Ville de Carleton-sur-Mer pour ses 250 ans, un héritage pour les générations actuelles et futures. »

Présent à cette rencontre, le président de l’Écomusée Tracadièche, M. Paul Lemieux, a raconté la petite histoire de l’installation du monument l’Odyssée acadienne à Carleton-sur-Mer. « En janvier 2016, nous avons eu le plaisir de rencontrer M. Gaudet qui est venu à Carleton, par une belle tempête de neige, pour nous parler de ce réseau avec énormément de fierté. Nous avions trouvé que ce monument cadrait bien. Deux ans et demi plus tard, nous en sommes rendus à l’inauguration. Pour les générations actuelles et futures, ce monument, c’est un rappel de l’histoire, l’histoire de la communauté. Un rappel également de l’identité acadienne. »

Paul Lemieux rappelle aussi que « Tracadièche a été fondée par des réfugiés acadiens en 1767 par des gens qui ont échappé à la déportation de 1755; d'où la pertinence d'avoir un tel monument chez nous, qui plus est, sur le lieu même où les premières familles acadiennes ont pris racine. Ainsi, on se souviendra de leur histoire, de leur culture, de leur résistance et de leur résilience. »

Au pays de mes ancêtres

La présidente de la Société nationale des Acadiens, Mme Louise Imbeault, est revenue au pays de ses ancêtres en visitant la Baie-des-Chaleurs.

« Je suis venue hier (visiter le monument) et j’avais l’impression de revenir au pays de mes ancêtres. C’est très inspirant. Pour les personnes qui vivent un peu partout à travers l’Acadie de se retrouver dans des lieux où on célèbre le fait que le peuple acadien a survécu, malgré toutes les pérégrinations qu’il a subies », explique la présidente de la SNA.

Mme Imbeault sait depuis qu’elle a 20 ans qu’elle a des origines acadiennes. « On se faisait souvent dire que nous n’étions pas des Acadiens parce qu’on ne s’appelait pas Arsenault, Alain, LeBlanc. J’aurais tellement voulu avoir un nom comme ça jusqu’à ce que je réalise que ma grand-mère, Cécile Poirier, était une des huit filles de Thomas Poirier de New Richmond. Je suis fière depuis ce temps-là. »

La Société Nationale de l'Acadie représente le peuple acadien sur les scènes atlantique, nationale et internationale. L’Acadie entretient depuis plusieurs années une relation privilégiée avec le Québec, qui a été couronnée en 2001 par une entente de coopération entre la SNA et le gouvernement du Québec.

Bien entendu, le drapeau national de l’Acadie a été hissé à proximité du monument. C’est le symbole national acadien le plus populaire. Il a été adopté lors de la Deuxième convention nationale acadienne, le 15 août 1884 à Miscouche à l'Île-du-Prince-Édouard, et utilisé pour la première fois le lendemain. Cela en fait le plus vieil emblème d'un peuple francophone nord-américain.

Le monument, qui rend hommage aux bâtisseurs, a été acquis avec l’aide de différents partenaires financiers : LFG Constructions; Desjardins, Caisse de Tracadièche; MRC Avignon; la Ville de Carleton-sur-Mer; le gouvernement du Québec, notamment par l’entremise du ministère de la Culture et des Communications et le gouvernement canadien, par l’entremise de Patrimoine Canada et du Fonds Canada.

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