17 septembre 2018

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Plusieurs centaines de personnes ont assisté à ce BBQ avec les candidats aux élections provinciales.

Pour ce faire, les candidats des trois comtés de la région Gaspésie/les Îles ont été invités à participer à un dîner communautaire pour y rencontrer les personnes qui œuvrent et qui fréquentent les organismes communautaires autonomes de leur circonscription.

Cette formule a été choisie pour favoriser les discussions ouvertes. « Ce n’est pas facile de poser des questions à un micro. C’est toujours plus simple devant un épi de maïs », mentionne Mme Geneviève Giguère, coordonnatrice du ROCGIM.

Le ROCGÎM souhaitait par cette activité que les enjeux qui touchent la justice sociale et les organismes communautaires autonomes soient au cœur des débats politiques et publics.

« Nous avons eu l'occasion d'entendre chaque candidat sur la manière dont ils envisagent l'action communautaire et comment ils comptent nous soutenir. Évidemment, lorsque nous connaîtrons notre député, nous assurerons un suivi sur les propos tenus », explique Mme Giguère.

Des demandes

La coordonnatrice rappelle que le mouvement communautaire a ses demandes : rehaussement du financement à la mission, indexation du financement selon le coût de fonctionnement, respect de la politique de reconnaissance de l’action communautaire et renforcement des services publics.

Lors de cette rencontre, plusieurs questions ont été adressées aux candidats : quels sont les engagements de votre parti pour renforcer l’action communautaire autonome ? En quoi trouvez-vous l’action communautaire autonome importante ? Qu’est-ce que votre parti compte faire pour introduire des mesures concrètes de réduction de la pauvreté ?

« Nous sommes très heureux de cette activité. En soulignant la rentrée du communautaire, nous avons eu l'occasion de souligner l'apport des bénévoles et des équipes de travail. Les candidats aux élections ont ainsi pu sentir toute la richesse de notre mouvement et possiblement mieux comprendre l'importance de nous financer adéquatement », ajoute Mme Giguère.

Le mouvement communautaire dans la région c’est : 105 organismes communautaires autonomes, 500 emplois, 5 000 bénévoles offrent temps et engagement. Le milieu communautaire est fréquenté par des milliers de personnes vivant diverses formes de difficultés et qui sont accompagnées dans une reprise de pouvoir sur leur vie.