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12 septembre 2018

Les avocats de l’aide juridique demandent la parité avec les Procureurs de la Couronne

Quelques avocats ont manifesté la semaine dernière : Me Mylène Murray, le conseiller syndical de la CSN, Me Sonia Pinel, avocate à Chandler, Me Ariane Cayer, stagiaire en droit au bureau de New Richmond, Me Laurence Côté-Lebrun, avocate à Chandler et Me Alexis Deschênes, porte-parole syndical.

La semaine dernière des avocats de l’aide juridique venant de Gaspé, Chandler et New Richmond ont manifesté au Palais de justice de Carleton-sur-Mer.

« Tous les avocats de l’aide juridique de l’Est-du-Québec, environ 20, ont tenu une journée de grève le vendredi 7 septembre dernier et ils se sont rassemblés au Palais de justice de Carleton », explique Me Alexis Deschênes du service d’aide juridique à New Richmond.

L’objectif de cette manifestation était de faire bouger les négociations entre la partie patronale, le gouvernement, et ses avocats de l’aide juridique.

« Le but était de mettre de la pression sur le gouvernement pour que les négociations aboutissent et se terminent. Notre convention collective est échue depuis 2015 et nous demandons la parité avec les Procureurs de la Couronne. Nous estimons inacceptable que les avocats qui poursuivent soient mieux traités par l'État que ceux qui défendent. Nous demandons au gouvernement de nous donner les mêmes conditions qu’aux Procureurs de la Couronne », ajoute Me Deschênes.

Une offre est arrivée au mois d’août dernier, « mais nous avons de la difficulté à obtenir la parité et c’est notre revendication principale », affirme l’avocat.

Dans l’agenda des avocats de l’aide juridique, il n’y a pas d’autres journées de manifestation au programme. « À l’aide juridique, nous avons énormément de clients à servir et sortir en grève ce n’est pas quelque chose que nous faisons de gaieté de cœur. On veut s’occuper de notre monde avant tout. Ce que nous souhaitons, c’est que cette journée-là aura été suffisante pour envoyer un message à la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, pour qu’elle envoie un message à ses négociateurs de faire un petit effort supplémentaire pour régler le tout. Mais si les négociations piétinent, nous devrons prendre d’autres moyens de pression. »

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