10 septembre 2018

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©Photo Chaleurs Nouvelles - Archives

Le candidat Guy Gallant lors de sa conférence de presse sur le quai à Carleton-sur-Mer.

«Je suis un agriculteur des Plateaux. D’un côté, on retrouve la forêt, la mer ou l’eau, nous sur les Plateaux, nous parlons plus de rivières. Et au centre, on voit les champs dorés, l’agriculture qui est en train de se transformer à l’automne. C’est le patrimoine que nous ont laissé nos ancêtres. Et c’est ce que je veux défendre pour le comté, mais avec un développement durable », explique M. Gallant.

Rôle du député

Après avoir fait une courte tournée des différents acteurs économiques dans la circonscription, M. Gallant croit que les gens veulent des changements dans le rôle du député.

« Les gens veulent quelqu’un de présent et quelqu’un qui est capable d’amener les différentes situations et problématiques à Québec et bien représenter ce que le cœur de la région désire et non nécessairement un parti.

Un bel exemple... « Carleton a fait une demande dernièrement pour refaire la Route 132 qui sillonne la partie centrale de la ville. Il y a les égouts, l’eau potable, mais en plus la Ville voulait développer le cœur du village en développement touristique avec des pistes cyclables, etc. Bref, relier la montagne avec la mer. Lorsque le projet a été déposé à Québec, les fonctionnaires ont analysé le dossier et ils ont dit que ce projet était trop coûteux. Quand on veut vraiment s’exprimer sur la valeur d’un projet, il faut être à Québec pour démontrer à ces gens-là ce que nous vivons ici. »

Des priorités

Guy Gallant a bien sûr mentionné quelques priorités qui lui tiennent à cœur. Selon lui, il est primordial « de représenter (les enjeux du comté) au sein du gouvernement, peu importe, le parti au pouvoir. »

Pour les aînés, le candidat indépendant souhaite qu’ils soient accompagnés décemment. « Les aînés méritent notre respect et nous devons nous assurer qu’ils vieilliront décemment », dit-il.

La décentralisation fait partie du langage du candidat Gallant et « c’est un enjeu de premier ordre. Nous le vivons à tous les jours lors de projets ou de demandes dans les différents ministères. Il est souvent impossible de bien se faire comprendre avec les intervenants qui ne sont pas au courant de notre réalité. »