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07 décembre 2018

Un appareil pour mieux dépister le cancer du sein

CANCER

Dépistage cancer sein hopital Maria

©Gracieuseté

La docteure Marie-Claude Thériault, chef de l’Imagerie médicale au CISSS de la Gaspésie, soutient que les cancers du sein seront diagnostiqués plus rapidement.

L’hôpital de Maria pourra mieux dépister le cancer du sein.

Grâce à un investissement de 206 000 $ de la Fondation Santé Baie-des-Chaleurs, des appareils en imagerie médicale ont été acquis. Ils remplaceront l’appareil de mammographie devenu désuet.

Considérant l’accroissement des cas de cancer du sein dans la population, la fondation s’était engagée, en mars 2017, à financer l’ajout d’un module d’imagerie numérique tridimensionnelle, d’un appareil à biopsie mammaire par aspiration et d’un fauteuil d’examen spécialisé.

« La tomosynthèse mammaire numérique est une super mammographie qui produit des images de bien meilleure qualité et beaucoup plus sensibles. Les cancers sont diagnostiqués plus rapidement et plus petits ce qui fait en sorte que le pronostic est souvent meilleur. Selon les études, nous trouverons 25 % de plus de cancers dans la première année d’utilisation en plus d’éliminer jusqu’à 50 % des rappels et des suivis. Grâce à la Fondation, nous bénéficions, ici à l’Hôpital de Maria, des mêmes outils que les spécialistes du cancer du sein à l’Hôpital Saint Sacrement de Québec. Les patientes n’ont plus à se déplacer maintenant », explique la docteure Marie-Claude Thériault, chef de l’Imagerie médicale au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie.

La Fondation remercie, au nom de toutes celles qui bénéficieront des bienfaits des nouveaux équipements en radiologie, tous les donateurs, les participants et les partenaires de la Fondation. « Considérant qu’en Gaspésie une femme sur neuf sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie, l’arrivée de cette nouvelle technologie dans notre région aura nécessairement de grandes répercussions pour toutes les femmes qui auront à subir une mammographie de dépistage », conclut le président de la Fondation, Carol Morneau.

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