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11 décembre 2018

Pour un meilleur accès des anglophones aux soins en santé mentale

SANTÉ

Cynthia Dow

©Sonia Landry - Chaleurs Nouvelles

L’administrateur du CASA, président du Centre Accalmie et maire d’Escuminac, Bruce Wafer, et la présidente du Groupe de travail sur la santé mentale et le mieux-être, Cynthia Dow.

Les anglophones de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine seront mieux sensibilisés concernant les services en santé mentale qui leur sont offerts.

En 2019, le Groupe de travail sur la santé mentale et le mieux-être redoublera d’efforts pour régler les problèmes d’accès à ces services. Il prévoit par exemple préparer un guide des services offerts en anglais et organisé des activités, dont des forums sur la santé mentale dans la Baie-des-Chaleurs et à Gaspé.

Ces actions seront possibles grâce à une subvention de 60 416 $ de Patrimoine canadien, versée à l’organisme CASA (Committee for Anglophone Social Action) et à une autre de 10 000 $ du Fonds communautaire Bell Cause pour la cause, offerte au Carrefour Famille de New Carlisle.

La présidente du Groupe, Cynthia Dow, explique que les problèmes de santé mentale sont souvent des tabous dans les communautés anglophones et les gens qui en souffrent sont plus isolés : « Très souvent dans la communauté anglophone on présume que les services ne sont pas disponibles en anglais, sans même aller voir. Ce qu’on veut faire, c’est vraiment s’assurer que les gens comprennent comment les services marchent et où aller pour les avoir. »

Elle croit aussi que les gens mélangent santé mentale et maladie mentale, ce qui les rend d’autant moins à l’aise d’aborder la question. Pourtant, elle rappelle que le deuil, par exemple, affecter tout le monde.

Cynthia Dow se donne même en exemple : « Moi je souffre d’angoisse. J’ai commencé à faire de la méditation ça fait 26 ans maintenant et ma vie a complètement changé. Je suis capable de faire beaucoup plus qu’avant. Avoir une maladie mentale, c’est pas la fin du monde. Il y a des façons de vivre ça, avec beaucoup d’appui, de compassion, qui peut nous aider à retrouver une balance beaucoup plus vite. »

« La santé mentale, c’est comme la santé physique, il faut en prendre soin et il y a mille façons de le faire », ajoute-t-elle.

La répondante régionale en santé mentale au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie, Nancy Gedeon, souligne d’ailleurs que la période du temps des Fêtes qui arrive est souvent plus difficile pour les personnes avec des troubles de santé mentale. « C’est souvent une période de grande solitude pour plusieurs personnes […] Le CISSS de la Gaspésie a vraiment un souci de pouvoir aider les gens qui ont des difficultés de santé mentale ou qui ont besoin d’aide en anglais. On travaille fort pour qu’il y ait des intervenants qui puissent offrir ces services-là en tout temps en anglais. »

Le Groupe de travail sur la santé mentale et le mieux-être a été mis sur pied en 2015 pour répondre à trois grands objectifs : lancer une conversation en anglais sur le sujet dans la région, cerner les besoins des communautés anglophones et les obstacles qui entravent leur accès aux soins et enfin, renforcer leur autonomie en leur offrant de l’information.

Il collabore avec plusieurs partenaires dont le CASA, le CISSS, la Commission scolaire Eastern Shores, le Carrefour Famille, le Centre régional d’éducation des adultes des Premières nations (campus de Gesgapegiag) et Vision Gaspé-Percé Now.

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