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Retour10 décembre 2018
Le décès de Gérald Cyr n’aurait pu être évité
SANTÉ
© - Chaleurs Nouvelles
Plusieurs s’étaient offusqués, l’an dernier, de savoir que le CLSC de Paspébiac n’était pas en mesure d’offrir des services 24 h sur 24, comme prévu.
Le coroner conclut que l’ouverture du CLSC de Paspébiac après minuit n’aurait pas permis de maintenir en vie Gérald Cyr, le 23 novembre 2017.
Dans son rapport rendu public le 7 décembre dernier, Renée Roussel l’écrit noir sur blanc : « La perte de conscience et son arrêt cardiorespiratoire sont survenus vers 23 h 13. Ce n’est pas avant 23 h 24 que des soins de réanimation efficaces ont été administrés, soit 11 minutes après le début de l’arrêt cardiorespiratoire. Toutes les manœuvres réalisées avant l’arrivée des ambulanciers ont été faites dans le lit, ce qui les a rendus beaucoup moins efficaces. Dans ces circonstances, les chances de réanimer M. Cyr par la suite avec les ambulanciers ou par des soins médicaux avancés étaient à peu près nulles, puisqu’il était fort probablement déjà mort à l’arrivée des ambulanciers, sinon peu de temps après. »
Le coroner poursuit en affirmant que « la fermeture de la salle d’urgence le 24 novembre à minuit quant à moi n’a fait aucune différence sur l’issue fatale, car il est décédé chez lui bien avant de quitter son domicile pour l’hôpital ».
Gérald Cyr est donc décédé chez lui, à Bonaventure, d’un infarctus du myocarde aigu. Son décès a été constaté officiellement à l’hôpital de Maria, le 24 novembre vers 0 h 07.
L'efficacité des services remise en question
Plusieurs s’étaient offusqués de savoir que le CLSC de Paspébiac n’était pas en mesure d’offrir des services 24 h sur 24, comme prévu.
Voulant transporter l’individu malade à l’urgence du CLSC de Paspébiac, plus près de la résidence de leur patient, les paramédics avaient en effet été informés que cette urgence était fermée en raison d’un manque de médecin.
Après avoir présenté un rapport interne démontrant qu’il n’y avait pas eu de cause à effet entre la fermeture du CLSC de nuit et le décès de Gérald Cyr, le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie (CISSS) avait promis qu’un médecin serait désormais disponible en tout temps pour recevoir les patients transportés par ambulance, sauf dans des circonstances très exceptionnelles, lors notamment de désistement à la dernière minute.
Commentaires
11 décembre 2018
Yvan Cyr
Il n’as pas été réanimé dans le lit et bien à terre !